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MONUMENT AUX MORTS

Le monument aux morts de FRELINGHIEN est érigé en 1924 sur les plans de Monsieur WALQUEMAN, architecte.

Les monuments aux morts visibles dans les communes françaises ont été élevés pour la plupart après la guerre de 14-18.

Ils marquent un changement profond dans l’expression de la mémoire collective de la Nation : le souvenir des soldats tombés sur les champs de bataille est placé au cœur de chaque ville et village.

A l’origine, des grilles en font le tour. Grilles payées grâce au don financier fait par des communes marraines de guerre du département de la Sarthe. La statue représente un fantassin français dans sa tenue bleu horizon 1915, le célèbre «poilu» avec la casque modèle Adrian (le fantasin français de 1914 n’avait pas de casque mais un képi). Elle est l’œuvre du sculpteur Louis MAUBERT.

Ce n’est pas un exemplaire unique : au moins deux autres communes (dans l’Eure et les Côtes d’Armor) ont le même «poilu».

Situé à l’origine au milieu de la place, devant l’actuelle médiathèque, le monument est déplacé en 1974 pour rejoindre son emplacement d’aujourd’hui, dans le cadre du réaménagement de la voirie.

Parmi les noms des citoyens de la commune gravés sur le monument, à remarquer celui d’Hector BOSSU qui apparaît sur la liste des morts de la 1ère Guerre Mondiale et sur celle des morts de la 2nde Guerre Mondiale.

Il s’agit du père et du fils qui ne se sont pas connus, puisque le fils est né après la disparition de son père.

A la veille de la guerre, la commune compte 2 269 habitants (recensement 1911). En janvier 1915, la population du village a été presque totalement évacuée. En 1922, la commune qui se reconstruit et ne compte plus que 800 habitants.

Après 4 années de conflit, presque tous les bâtiments de la commune sont détruits ou endommagés.

En 1914, la mairie, appelée maison commune, se situe sur l’actuelle place des Combattants, à l’angle de la rue du Pont qui mène en BELGIQUE.

Elle est reconstruite après guerre (bâtiment qui abrite aujourd’hui la médiathèque).

L’Hôtel de Ville actuel la remplace en 2006.

Pour rejoindre la borne suivante (Borne 3), dirigez-vous vers le pont et prenez le chemin à droite de celui-ci.